Emprunter un polar pour paresser pendant les vacances, d'accord. Mais pas n'importe lequel ! Mon erreur a certainement été de choisir un peu trop vite...
Me voilà donc plongée dans ce roman suédois, à naviguer entre des vagues d'atroces suicides d'adolescents et des concerts underground encourageant l'auto-mutilation du public.Ajoutons à cela de l'héroïne, un viol, quelques alcooliques et des enfants abandonnés, et nous avons de quoi déprimer pour le reste de l'été.
Bon. Disons que le sujet d'un livre est une affaire de goût ; il n'y avait pas de quoi condamner Les corps de verre. Mais je n'ai pas franchement été convaincue par l'écriture non plus. La construction est un enchevêtrement d'allers-retour entre différents protagonistes par toujours bien identifiés. On tique sur quelques lourdeurs dans le style, et surtout sur les raccourcis presque caricaturaux de la psychologie des personnages. Enfin, mais certainement est-ce dû à ma méconnaissance de la Suède, on se perd et on confond les noms des quartiers, des régions, et même des personnes.
Bref, ce fut une lecture sombre et confuse que, vous l'aurez compris, je ne vous recommande pas.
PS : il est a préciser que l'auteur, Erik Axl Sund, est un duo d'écrivains suédois composé de Jerker Eriksson et de Håkan Axlander Sundquist. Ensemble, ils ont publié plusieurs romans policiers, dont les premiers, la trilogie Les visages de Victoria Bergman, ont été récompensés par le Special Award de la Swedish Academy of Crime Writers en 2012. Peut-être vaudrait-il la peine de se pencher sur leurs autres romans !
Les corps de verre / Erik Axl Sund
Lauriane